lundi 22 juin 2015

En 1927, à la suite de la réception d'un objet, dont les autorités douanières des États-Unis (l'United States Customs Service) ne savaient dire s'il s'agissait d'une œuvre d'art ou bien d'une pièce de métal, le célèbre procès « Brâncusi contre États-Unis » s'ouvre afin de donner une nouvelle définition de l'art.

La-dite pièce fait 1,35 mètre de long, est de forme mince et fuselée et est polie comme un miroir sur toute sa surface. Si pour certains elle ne semble être rien de plus qu'un objet manufacturé -dont on ignore cependant l'utilité-, pour d'autres il s'agit d'une œuvre d'art dont la beauté est égale à celles exposées dans les musées les plus connus du monde.

La volonté première de ce procès est surtout de poser les questions suivantes : « Quels sont les critères pour juger de la notion d'œuvre d'art ? », « À quoi reconnait-on l'artiste ? », « Qui est juge en la matière ? »


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