dimanche 22 novembre 2015


...Nous n’avons pas la prétention de pouvoir répondre à une telle question. Mais avant même de poser la question du « faire », nous pensons qu’il est essentiel de s’interroger soi-même sur sa propre réception des présents événements. Avant de vouloir transformer le monde, adonnez-vous à vous transformer vous-même. Si vous voulez d’un monde meilleur, commencez par essayer (et sans pression, toujours dans l’ouverture et avec modestie, sans mauvaise prétention) à vous rendre meilleur par un travail constant sur soi (et par travail n’entendez pas l’effort du dur labeur, mais la douceur et l’apaisement, un souci de soi). Et soyez soucieux des autres, soucieux à ne jamais les écraser. Pour cela, éveillez votre curiosité, renoncez à cette quête d’une « cause » magique qui permettrait d’expliquer tous les maux de la société (et c’est là le terreau des extrêmes) ; ne cherchez pas à prendre les autres de haut, à vous imaginer comme « au-dessus de la masse », car à trop haïr les moutons on finit soi-même à se transformer en loup enragé ; ne réduisez pas le monde, ne renoncez pas au complexe.
Comprendre n’est pas juger, comprendre n’est pas simplifier, comprendre n’est ni adhérer ni justifier. Comprendre c’est avant tout se donner des repères, des repères mouvants mais solides, c’est se donner des clefs, des outils à l’action, et surtout c’est s’ouvrir à l’autre.



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