The Guardian, quotidien britannique, indique que le tiers des sociétés-écrans mise en place par le cabinet au cœur des révélations sur l’évasion fiscale étaient à l’initiative de ses bureaux chinois. Ainsi plus de 16 300 sociétés-écrans ont été enregistrées par la firme panaméenne pour des clients chinois, soit 29 % du total des sociétés concernées.
Des proches de l'entourage d'au moins huit membres, anciens ou actuels, du comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois, détiennent des sociétés-écrans dans des paradis fiscaux. Par exemple sont cités : Deng Jiagui (en) le beau-frère du président en exercice Xi Jinping, Li Xiaolin la fille de l'ancien Premier ministre Li Peng et Jasmine Li la petite-fille de l’ancien président de la conférence consultative politique du peuple chinois Jia Qinglin.
Le cabinet Mossack Fonseca a coopéré avec les autorités chinoises et des banques étatiques pour permettre des investissements à l'international. À cet effet, il a procédé à l'ouverture de 11 bureaux ces 16 dernières années dont certains ont fermé depuis. Des conférences d'investisseurs étaient organisées pour le ministère du Commerce. En 2007, le China Economic Weekly, média dépendant du Quotidien du Peuple a publié un entretien avec le responsable Asie de Mossack Fonseca, ce dernier indiquant l'intérêt des « domiciliations offshore pour contourner des restrictions imposées par certains pays, en dissimulant l'origine des fonds investis ».
En Chine, les journalistes ont reçu comme instruction du pouvoir de ne pas évoquer cette affaire.


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